Je consacre ma vie à la peinture depuis la fin des années 90. Artiste autodidacte, j’ai construit mon œuvre grâce à diverses influences culturelles et sur la base de réflexions sur la conception de l’art.
Mon ADN d’artiste : art abstrait, art urbain, influences ethniques
Je m’inspire d’artistes contemporains, précurseurs de la peinture abstraite, tels Arshile Gorky, Jackson Pollock, Willem de Kooning. Pourquoi cet intérêt pour l’abstraction ? Elle donne une vision alternative. Elle permet à l’homme de cogiter et de voir, par ses pensées, des choses qu’il ne saurait voir, avec ses yeux. Grâce à l’art abstrait, l’artiste a le pouvoir de percevoir au-delà du tangible, d’extraire l’infini du fini. C’est l’émancipation de l’esprit, une exploration vers des territoires inconnus.
J’apprécie l’esthétique de l’art tribal. A mes débuts, mes peintures représentaient des masques africains stylisés. J’y retrouve aussi des connexions profondes qui exercent une influence sur mon œuvre : le rapport à la terre mère, le lien aux divinités et aux croyances.
J’aime l’idée que l’art intègre le paysage urbain. Ce n’est pas seulement pour des raisons esthétiques mais aussi pour créer un lien social et communautaire.
Je me retrouve, tout à fait, dans la démarche artistique des muralistes mexicains, Diego Rivera, José Clemente Orozco ou David Alfaro Siqueiros qui voulaient rendre leurs œuvres accessibles à tout public. Côté street art, je colle des dessins d’arbre de formes et de couleurs non conventionnelles. Côté artiste associé à l’aménagement urbain, je collabore avec des associations, des municipalités ou des entreprises pour « métamorphoser » un mur, un terrain de sport ou même un parking, avec une fresque ou une installation.
La ligne, élément central de mon œuvre
Mes créations sont essentiellement conçues autour de l’idée de connexion. Dans le monde tout est connecté : les personnes entre elles, les éléments naturels, l’homme et la terre… et bien sûr l’artiste et son public. J’essaie d’appréhender ces rapports dans mes projets artistiques. En me basant sur des photos d’échangeurs d’autoroute, j’évoque, par exemple, les voies de communication qui relient les hommes. La ligne me permet de matérialiser cette connexion. Je joue, également, avec son côté paradoxal. La ligne peut créer un lien autant que diviser.
Sur le plan esthétique, les lignes que je dessine sont souvent courbées et répétées. Elles partent de représentations concrètes : contour d’arbres ou de masques africains, images d’échangeurs d’autoroutes vus du ciel… Sous mes coups de pinceau, arbres, masques africains et échangeurs d’autoroutes renaissent en compositions picturales abstraites, d’un style parfois calligraphique. Les courbes me permettent de donner une impression de dynamisme et de mouvement. Je m’applique à les tracer dans des proportions équilibrées.
L’expérimentation comme horizon artistique
J’ai très tôt voulu diversifier les supports de mes tableaux. Je travaille sur du papier, bien sûr, mais également sur du métal ou de la toile de jute. Dans mes compositions picturales, je varie souvent les matières. La peinture, l’encre de chine juxtaposent des pièces de tissus ou des morceaux d’articles de journaux. Mes fresques murales sont agrémentées de planches de bois ou de pièces métalliques qui leur donnent du relief. Parfois, je vais plus loin en montant des installations artistiques avec des câbles ou des végétaux.
Le travail de la couleur constitue un autre terrain d’expérimentation artistique. Il me plaît de combiner et de superposer différentes couleurs, mais aussi jouer avec les nuances en travaillant les tons et la consistance de la peinture. Je donne parfois aux lignes que je trace une impression de gradation, la densité des courbes s’estompant progressivement.
Mon univers artistique en accès libre
En mêlant art abstrait, art urbain et influences ethniques, en poussant mon travail sur la ligne et la couleur, je suis parvenu à me donner une identité artistique qui correspond à mes aspirations personnelles. J’ai eu la chance de gagner l’intérêt et le soutien de personnes investies dans l’art contemporain.
Elles m’ont permis d’exposer mes œuvres en France, en Russie, aux États-Unis, en Inde, et d’imprimer ma patte d’artiste sur des projets d’aménagement urbain.
Sur ce site, je présente un large éventail de mon travail artistique. Je vous invite à le parcourir, tranquillement, comme dans une salle d’exposition.
"LIGNÉES" | Télérama
« Il en explore tous les sens (fracture, connexion), les expressions (végétales, métalliques ou minérales), dans différentes directions (vidéo, peinture, installation) »
Le MUR Oberkampf n°325 | Artistikrezo
« Aux confins de l’abstraction et de la figuration, au carrefour du geste et de la ligne, le travail de Romain Froquet mène une bataille surréaliste… »
L'ART THÉRAPEUTIQUE | Connaissance des arts
« Avec ce triptyque de 3,50 m de haut sur 15 m de long, Romain Froquet souhaite : Faire quelque chose de fort pour les soignants et les patients, qui invite au voyage. »
"UNE FRESQUE DANS UN PARKING" | Écho Républicain
“La quête principale de Romain Froquet réside dans la recherche d’équilibre au travers d’une gestuelle minutieuse et rythmée, centrée sur les lignes”.
"INTERVIEW" | Artistikrezo
“La casquette “art urbain” me va autant que la casquette “art contemporain”. Ce n’est pas à moi de décider l’étiquette que les gens vont me mettre – Le plaisir de créer est propre à l’art urbain”
PODCASTS
« L’envers Du Rideau » est le premier podcast de l’agence de communication événementielle LDR présenté par Rémi Laviron. Une discussion avec un talent où l’on pose un regard différent sur ceux qui nous inspirent et qui pimentent le monde de l’événement
Ouvrons la fenêtre est une invitation pour tous ceux qui sont en quête de connaissance, d’ouverture d’esprit, de compréhension du monde en prenant son temps pour écouter des tranches de vie de personnalités, ou non, qui ont à cœur de partager leur parcours.